- Parution le 20 mars 2019
- 380 pages
- 21.50€
Presidio
Par Randy Kennedy- Parution le 20 mars 2019
- 380 pages
- 21.50€
Après six années d’une drôle de vie menée au loin en solitaire, Troy Falconer retourne dans la petite ville où il a grandi. Il s’est tôt fait la promesse de ne jamais rien posséder et emprunte depuis la vie des autres : leurs portefeuilles, leurs valises, leurs costumes et leurs voitures… Pourtant, lorsqu’il apprend que la femme de son frère a mis la main sur le maigre pécule hérité du père, Troy met le cap sur New Cona (tableau miniature de l’Amérique rurale), bien décidé à aider son frère à retrouver l’argent. Ils embarquent alors dans un road trip chaotique à travers les paysages austères du Texas. Seul hic, une passagère non déclarée est à l’arrière de la voiture : Martha, une gamine qui n’a pas froid aux yeux et une idée fixe en tête, retrouver son père au Mexique. Les frères Falconer ne sont plus simplement recherchés pour un banal vol de véhicule, mais pour enlèvement…
Ils ont aimé
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Randy Kennedy combine le sens du détail et l’œil du journaliste avec le lyrisme d’un poète. Si vous voulez lire quelque chose de vrai sur le Texas, c’est votre homme.
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Voici un livre d’une rare richesse. Vous aurez envie d’y replonger pour apprécier toutes les finesses de son style. Il n’y a rien de mieux en ce moment que Presidio.
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La beauté du recit, ses méandres bienvenus et l'élégance de l'écriture nous emportent. C'est beau comme un film de Jarmush, une balade de Neil Young.
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Cette ballade noire à travers un Texas aride et hostile, à l'écriture âpre, est une réussite et ses personnages malmenés par la vie vous hanteront longtemps.
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L’intrigue (deux losers et une enfant, sur les routes d’un long road trip) peut a priori paraître assez banale. Le traitement qu’en fait l’auteur de cet éblouissant roman est lui, par contre, absolument inédit. (…) une écriture d’une rare finesse et d’une folle originalité. Grand livre.
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Texan pur jus, Randy Kennedy a été critique d'art pendant un quart de siècle au New York Times avant d’offrir une peinture puissante du Lone Star State: ce premier roman, un coup de maître.
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Presidio est un excellent roman, de nouveau une belle découverte offerte par les éditions Delcourt qui récidivent en nous proposant encore (et toujours) un superbe ouvrage, à la plume délicate et senseible, parfaite pour nous décrire des grands espaces moribonds que l’auteur connaît très bien puisqu’il est originaire de Plains, une petite bourgade agricole du Texas. Presidio se lit comme on regarderait un bon vieux film de Tarantino. Il respire la sueur et la poussière, nous fait passer par diverses émotions, au gré des rencontres des différents personnages pour nous laisser orphelin, une fois le livre terminé, des images plein la tête.
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Kennedy a une imagination fertile qu’il laisse dériver au fil d’intéressants détours, le tout d’une écriture saisissante.
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Kennedy crée une réalité qui souffle la poussière du désert dans vos yeux et, dans vos narines, le musc bas de gamme des motels. Il capte avec brio les vies entremêlées de pauvres types cruellement (et parfois de façon comique) voués à l’échec.
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Superbe. Randy Kennedy capture avec tant de justesse les étendues plates et arides des hautes plaines qu’elles en deviennent un personnage à part entière.
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Avec le bon pilote au volant, certains des meilleurs road trips naviguent à vue. Et ceux qui aboutissent dans une impasse peuvent se révéler les plus divertissants. On peut classer Presidio, le formidable premier roman de Randy Kennedy, dans cette catégorie.
À propos de l'auteur
Né à San Antonio, RANDY KENNEDY a grandi à Plains, une bourgade rurale dans le nord du Texas. Il a été critique d’art pour le New York Times pendant 25 ans, où il a écrit sur les plus grands artistes qui ont marqué les 50 dernières années, notamment John Chamberlain, Claes Oldenburg, Bruce Nauman, Vito Acconci, Nan Goldin, Paul McCarthy et Isa Genzken. Il travaille aujourd’hui à la galerie internationale Hauser & Wirth et vit à Brooklyn.
(c) photo Randy Kennedy : Jessica Lutz