• Parution le 17 février 2021
  • 416 pages
  • 22€

Monstres anglais

Par James Scudamore
Traduit de l’anglais par CARINE CHICHEREAU
  • Parution le 17 février 2021
  • 416 pages
  • 22€

« Ce n’était pas mon histoire, ce n’était pas à moi de la raconter. »

Quand le jeune Max, dix ans, devient pensionnaire à «l’école sur la colline», c’est la fin brutale d’une enfance idyllique, près d’un grand-père bien aimé. Il découvre un monde aux règles insondables, aux châtiments arbitraires, où les abus sont érigés en système. Sur la colline, Max scelle aussi des amitiés pour la vie avec Luc, Simon Ish… Des années plus tard, ils sont déjà des hommes quand un terrible secret éclate au grand jour : un de leur ancien professeur a été mis en examen pour attentat sur mineurs. Qui savait ? En confrontant ses amis, Max découvre incrédule l’étendue des abus, et mesure peu à peu le poids des dommages émotionnels qu’il porte en lui. Il est temps de se rappeler, de lire entre les lignes… Car rien ne brûle dans la mémoire comme l’injustice.

Ils ont aimé

  • James Scudamore est désormais incontournable dans le paysage de la fiction anglaise.

    Hilary Mantel
  • Roman impeccablement ficelé, aux ressorts narratifs prenants, Monstres anglais frappe par le sujet qu'il aborde, mais est contrebalancé par une relation entre un jeune garçon et son grand père d'une grande beauté, d'une grande simplicité et qui convoque chez son lectorat de nostalgiques réminiscences.
    Associé à une critique des élites et des méthodes éducatives de certains établissements, Monstres anglais c'est la touche British de votre presque printemps !

    Solveig Touzé, Librairie La Nuit des Temps (Rennes)
  • Parce que ses parents vivent à l’étranger, le jeune Max est envoyé dans un très rigide pensionnat anglais. Il découvrira les bas-fonds de l’âme humaine et l’extraordinaire pouvoir de l’amitié. Quelle belle surprise que ce roman anglais quelque part entre Le Maître des illusions (Donna Tartt) et Roald Dahl (pour les grands-parents tout droit sortis de Charlie et la Chocolaterie). Un récit de construction hors-norme et d’une folle originalité. De l’enfance à l’âge adulte, comment Max et ses copains vont-ils surmonter leurs traumatismes ?

    Jean Chasseloup, Librairie Thuard (Le Mans)
  • Comment fait-on d'un garçon, un homme ? Vers la fin des années 80, le jeune Max Denyer découvre la violence virile dans un pensionnat « à la dure ». Des années plus tard, un scandale éclate et les blessures font jour...
    Dense et tourmenté, Monstres anglais restitue avec brio la mécanique du souvenir troué et rend hommage aux camaraderies masculines et aux secrets d'enfant. Intense et brillant !

    Lola Faisandier, Librairie Calligrammes (La Rochelle)
  • Le livre de James Scudamore est un roman passionnant - sur les secrets, sur les dévastations humaines cachées, sur un pays qui est toujours, d’une certaine façon, resté à part. Tout cela écrit sans aucun voyeurisme, comme un roman d’éducation dont la violence - sexuelle - est d’autant plus forte qu’elle n’est jamais décrite. Et les scènes de complicité entre Max et ses grands-parents sont magnifiques. Car Scudamore retrouve aussi une tradition assez george-elioteque du roman rural anglais.

    Christophe Mercier Le Figaro Littéraire
  • Un très beau roman sur l’amitié et la résilience.

    Iris Petit, Médiathèque de la Tarentaise (St-Etienne) Page des Libraires
  • Sensible et brutal, Monstres anglais est une plongée au cœur des ténèbres de l’Angleterre.

    Damien Aubel Transfuge
  • Toute la beauté de ce livre est de révéler peu à peu l’atteinte profonde des esprits, touchés par le mal. Simplement, l’essentiel est là, et l’on est saisi par la douleur de Max et de ses amis. James Scudamore est un grand.

    Christilla Pellé-Douël Psychologies Magazine
  • James Scudamore, dont le quatrième livre, Monstres anglais, paraît aujourd’hui aux éditions La Croisée, est le romancier du temps perdu et retrouvé, des strates de vie en grande partie oubliées qui composent nos identités. Sans recomposer ces archives et traces, impossible de se (re)construire, tel est le rôle du récit, dans cette (en)quête, sur soi comme sur les autres.

    Christine Marcandier Diacritik.com
  • James Scudamore tisse un roman qui surfe avec beaucoup de savoir-faire sur une atmosphère très ambigüe, où le doute domine. (...) La beauté de la relation entre Max et son grand-père illumine le livre et vient peut-être sauver l'adulte que le jeune homme encore trop habité par l'enfant à peine adolescent de ces années de collège finit par devenir, dans la douleur. Cet ancrage, comme celui du chêne centenaire du jardin de ses grands-parents est ce qui lui permettra de grandir et d'assumer à son tour son rôle de père. C'est le fil qui tient le roman et le rend si touchant.

    Nicole Grundlinger Blog Mots pour mots
  • [James Scudamore] dévoile une relation sublime, qui fait l’objet de pages magnifiques entre le grand-père et le petit-fils. Un grand-père qui lui enseigne de nombreuses choses sur la vie quotidienne avec beaucoup d’humour d’ailleurs, il lui dit aussi ne pas avoir peur de dire les choses.

    Jean-Louis Zuccolini Blog Froggy's Delight
  • Scudamore est là pour longtemps.

    Spectator
  • Déchirant, profondément émouvant... le meilleur roman de Scudamore.

    Financial Times
  • Époustouflant. Imaginez Le Maître des illusions écrit par Edward St Aubyn, et vous mesurerez la force exquise de cette histoire d’amitié et de trahison masculine.

    The Observer
  • Il y a peu de prix pour lesquels Scudamore n’a pas été nominé, et Monstres anglais concourra sans nul doute à ce palmarès impressionnant.

    Daily Mail

À propos de l'auteur

JAMES SCUDAMORE est un citoyen du monde, un comportement acquis dans l’enfance qu’il passe notamment au Japon, au Brésil, avant de rejoindre l’île patrie. Auteur de quatre romans – La Clinique de l’amnésie, Fils d’Heliopolis, Le Dédale du passé, il a reçu le Somerset Maugham Award et a été nominé pour le Costa First Novel Award, le Commonwealth Writers’ Prize, le Dylan Thomas Prize et le Man Booker Prize.

 

(c) photo auteur : Claire McNamee