- Parution le 5 septembre 2018
- 334 pages
- 21.50€
Au loin
Par Hernán Díaz- Parution le 5 septembre 2018
- 334 pages
- 21.50€
FINALISTE DU PRIX PULITZER 2018
PRIX DU ROMAN PAGE/AMERICA 2018
Jeune paysan suédois, Håkan débarque en Californie, seul et sans le sou. Il n’a qu’un but : retrouver son frère Linus à New York. Il va alors entreprendre la traversée du pays à pied, remontant à contre-courant le flux continu des pionniers qui se ruent vers l’Ouest. Les caravanes se succèdent et les embûches aussi. Trop souvent, la nature et les hommes essaieront de le tuer. Håkan croise ainsi la route de personnages truculents et souvent hostiles : une tenancière de saloon, un naturaliste original, des fanatiques religieux, des arnaqueurs, des criminels, des Indiens, des hommes de loi…
Et, tandis que s’écrivent à distance les mythes fondateurs de l’Amérique, il devient un héros malgré lui. Peu à peu, sa légende grandit. Håkan n’a plus d’autre choix que de se réfugier loin des hommes, au cœur du désert, pour ne plus être étranger à lui-même et aux autres.
Hernán DíazLes plaines, les montagnes, les canyons, les déserts, le Grand Lac Salé, les forêts. Jamais aucun de ces territoires ne l’avait étreint ou adopté – pas même lorsqu’il avait creusé la terre pour trouver refuge en son sein.
Ils ont aimé
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Tel un hybride électrisé de Sisters Brothers de Patrick deWitt et du Méridien de sang de Cormac McCarthy, le roman d’Hernán Díaz dynamite les idées reçues sur le Grand Ouest (...). Les aventures d’Håkan — proprement extraordinaires, sans mentionner une très belle écriture —, m’ont tenu en haleine du premier
chapitre, époustouflant, jusqu’au dernier. -
Au loin est magnifique : maîtrisé, émouvant et magistral ; une évocation profonde et précise de la solitude
comme je n’en avais jamais lue. -
La fiction à son meilleur — détonnant, troublant, radicalement ambitieux —, une odyssée inoubliable à laquelle on reviendra certainement dans les années à venir.
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Finaliste du prix Pulitzer, Hernán Diaz impressionne. Son premier roman s’inscrit dans la lignée des grands récits de I’errance ranimant le genre par son surréalisme, son ingénieuse réinvention du western et sa propension à exprimer les préoccupations de notre temps. (…) Par son évocation puissante de la solitude des frontières et de I’imagination, Au loin, western métaphysique palpitant à I’écriture de chair et de songe, est assurément I’un des grands romans de la rentrée.
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Étonnant roman qui se déploie progressivement et nous offre un mélange d'épopée philosophique et naturaliste et de western. Grand coup de coeur !
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Hernán Diaz nous fait sentir toute la rudesse et la beauté des paysages américains dans cette vaste et superbe épopée.
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Est-ce que la question de la nationalité importe encore quand on arrive nulle-part ? Hernán Diaz nous offre ici une vision des terres sauvages que deviendront les Etats-Unis à travers le personnage d'Håkan, jeune suédois en quête de son frère, qui forge sa légende sans en prendre conscience. Une terre et un homme en quête d'eux-mêmes qui se façonnent au fil des pages. Une magnifique odyssée vers l'Est américain qui une fois refermée ne nous donne qu'une envie : y retourner.
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Impressionnant ! Dans la lignée des grands récits de l’errance, une odyssée mémorable ou l’histoire de deux frères suédois qui se cherchent dans l’immensité états-unienne.
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Grande épopée aux allures de western se déroulant au cœur d'une Amérique hostile et sauvage, Au loin fait déjà partie des grands romans de cette rentrée.
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Avec ce livre des confins, Hernán Diaz revisite brillamment une mythologie dont la puissance a romantisé les pires travers des États-Unis. UN MAGISTRAL PREMIER ROMAN !
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Une petite pépite des éditions Delcourt à ne pas louper ! (…) Un roman initiatique émouvant, une odyssée onirique et palpitante qu'il ne faut surtout pas rater.
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Finir "Au Loin" de Hernán Diaz chez Delcourt littérature avec le sentiment d'avoir lu l'un des plus beaux romans de l'année !
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Attention ce livre est incroyable... Une traversée impossible des Etats- Unis au XIXe par un héros que vous n’oublierez plus ! Trajectoire opposée à celle des colons chercheurs d’or, toujours plus solitaire et loin de la violence des hommes mais soumis à celle de la nature.
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Sur la route des pionniers, un jeune suédois va se perdre et devenir malgré lui une légende de l’Ouest. ÉPOUSTOUFLANT.
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Plonger dans l'odyssée de cet Ulysse des temps modernes s'est révélé, pour moi, hypnotique. Quel moment de lecture ! Un premier roman d'une qualité et d'une profondeur inouïe : tant littéraire que par le sujet... les sujets même, abordés. "Au loin " se lit comme un chant.
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Faites confiance à votre libraire et laissez-vous emporter par cette odyssée fabuleuse dans les Etats-Unis du 19e siècle ! Au loin est un bijou d'écriture, un pur moment de poésie et d'évasion, d'aventure et d'histoire, de contemplation et de philosophie. Une perle rare !
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Un grand livre et un écrivain d'une gentillesse rare !
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Un livre puissant sur un homme, Hakan, qui traversera l'Amérique de part en part, dans une solitude extrême, toutefois marquée par des rencontres incroyables. (...) Une solitude jusqu'à l'excès, un silence à toucher, et une, une seule amitié, à découvrir et à pleurer. Un livre rare, fort, dont il est quasi impossible de refermer cette satanée dernière page. Håkan continue à m'accompagner...
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Tout récent lauréat du Prix America, ce premier roman est une merveille. Il y a tout, un personnage qui devient une légende, des rencontres bonnes et mauvaises qui lui feront choisir une vie de solitude, les grands espaces du far-west, l'écriture, tout, vous dis-je !
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Un formidable roman intense, aux allures de western vraiment original, une épopée vécue par un jeune garçon qui deviendra un homme fort, solitaire, incroyablement courageux et plein d'humanité sous ses airs sauvages. Une aventure à ne pas manquer !
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Un grand roman d’aventure et d’apprentissage servi par une écriture addictive !
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Un western écrit par un Argentin, dont le héros est un suédois ne parlant pas un mot d’anglais… On a tout aimé dans ce roman, tout. Alors, suivez Håkan, jeune homme perdu sur la piste des pionniers américains à la recherche de son frère, c’est terrible !
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Au début, on croirait presque à une apparition de la créature du Dr Frankenstein renée des glaces de l'Arctique... on croirait presque...mais Håkan Soderström n'est pas une créature monstrueuse. C'est un enfant, exilé de Suède, perdu dans l'Ouest américain, dans la sauvagerie absolue de la nature et des hommes, et qui veut à tout prix rejoindre l'Est où il espère retrouver son grand frère. C'est un homme immense et silencieux qui impose sa légende et la fuit à jamais... Après Larry McMurtry et Cormac McCarthy, il nous manquait un vrai western. Le voici, avec ses personnages démesurés et ses espaces inépuisables, avec ce quelque chose de totalement étrange, reconnaissable seulement dans la partie la plus merveilleuse de nos imaginations...
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Le roman faisait partie des premières lectures d’été, et l’impression avait été très forte : le récit de l’épopée d’Hakan, jeune Suédois fuyant la misère de son pays natal et contraint, à l’époque de la grande ruée vers l’ouest, de traverser l’Amérique depuis la Californie vers la côte est pour y retrouver son jeune frère dont il a été séparé dès leur arrivée à New York. Au loin est un western "à l’envers", minéral, sauvage, époustouflant dès les premières lignes.
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Récit de l’Ouest américain qui propose un regard singulier et original sur la condition du migrant, ce roman est déjà un chef-d’œuvre !
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On pourrait comparer ce roman si bien écrit à quelques films - Jeremiah Johnson, Le Convoi sauvage ou son remake inavoué The Revenant - mais ce serait une erreur : Au loin n'est pas un western, il n'y a guère d'Indiens et peu de cow-boys. C'est un road movie sans route ni intrigue ni dialogue, un roman d'initiation dont la solitude serait le personnage principal. Ce premier roman a été finaliste du Pulitzer, on comprend pourquoi.
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Jack London, Moby Dick, Cormac McCarthy, et jusqu'à Dead Man de Jarmusch ou la série Deadwood, Au loin fait feu de tout bois sans s'y étouffer. Le message sur les migrants est bien reçu, lui aussi, mais c'est le romanesque qui prime dans cette aventure intérieure sans coïts ni conquête, bourrée de péripéties et pourtant d'une pureté minérale.
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On est saisi par le réalisme obsédant (le désert, les apparitions, les menaces). Sonné par la dimension hallucinatoire brillamment maintenue. Frappé par cette vision inédite des mythes fondateurs de l'Amérique (individualisme, violence, transcendance). Avec Au loin, finaliste du dernier prix Pulitzer, Hernán Diaz revisite le western et le récit initiatique, nous offrant un premier roman subjuguant.
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Håkan n’est ni un personnage de roman, ni un mythe : il est les États-Unis à lui tout seul.
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Le western est un genre décidément increvable, propice aux grandes fresques romanesques. C'est ce que prouve ce texte magistral signé Hernán Diaz, porté par une écriture de toute beauté, âpre réflexion, dans le cadre d'un décor sauvage, sur la solitude et le statut d’étranger. Un sujet d'actualité.
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Pour son premier roman, l'Américain Hernán Diaz nous livre un western ambitieux, plein de justesse historique et de modernité. Avec, en prime, une prose savoureuse, magnifiquement traduite en langue française, ce qui en fait un plaisir de lecture. À découvrir, absolument !
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Avec Au loin, Hernán Diaz donne un des meilleurs romans de la rentrée.
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II est de ces romans qui accrochent dès les premières lignes. Au loin est de cet acabit, s'ouvrant dans le silence d'une vaste banquise, figurée littéralement par un espace blanc sur la première page. (...) La profondeur philosophique de Au loin est remarquable : à travers ce jeune Ulysse a priori rustre et inculte, Hernán Diaz signe une réflexion sur la nature humaine, sa pulsion nomade, la colonisation, l'immigration, la civilisation et la diversité. Roman historique sans date ni célébrité, Au loin n'en reflète pas moins une époque charnière, qui éclaire encore la nôtre.
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Déserts, gorges, plaines, montagnes, bourgades naissantes : pour Håkan, tout est sensationnel, au sens premier. Belle découverte donc que cet ouest démythifié à travers le parcours d’un émigrant suédois. Hernán Diaz fait du neuf avec de vieux clichés, dynamitant John Ford et ses playboys gominés. On les aime bien sûr ces figures de mode mais avec Au loin on a le bruit, l’odeur, la folie et la crasse en plus. Dans la lignée de Sam Peckinpah et de Deadwood, sur les pas rugueux de Cormac McCarthy, tout simplement.
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Ce périple nous est livré grâce à l'écriture puissante de l'auteur, qui m'a permis d'être au plus près du récit et de me fasciner. Le thème de l'émigration est au premier plan dans cet ouvrage et il est aussi un sujet d'actualité. Ici point de fusillades intempestives et de cavalcades, mais si vous cherchez un périple au sein d'un grand Ouest Américain, je ne peux que vous recommander ce roman magistral.
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Hernán Diaz nous offre l’envers du décor des mythes des pionniers, mais surtout, des descriptions somptueuses de ces paysages arides ou foisonnants, et, enfin, les affres de l’âme humaine. Au loin est un roman d’une grande richesse et d’une grande beauté. Un western à l’écart des clichés, un roman d’apprentissage hors du commun, faisant passer Håkan de l’innocence à l’expérience.
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On connaît les romans qui brossent l’envers du rêve américain, voici le roman qui décrit l’envers des mythes fondateurs… De la figure héroïque du pionnier qui protège sa famille, à la liberté que procurent les grands espaces, rien ne ressemble à ces mythes pour Håkan, et en cela, son histoire préfigure celles de nombreux immigrants qui trébucheront sur leur image rêvée de l’Amérique. On ajoute à ces qualités une écriture et une traduction remarquables, qui rendent aussi bien les descriptions de paysages que les affres du personnage.
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C’est bien la première fois que je prends autant de temps à savourer un roman. Pas de précipitation, juste de l’admiration face au texte proposé et à ce personnage qui ne peut que forcer l’admiration. Diaz a su majestueusement mettre en évidence cette foule d’émotions contradictoires qui touchent un homme orphelin de son pays. Le pays fait-il de l’homme ce qu’il advient ? Et la réponse donné est sans équivoque.
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Sur la route des pionniers (sur laquelle il avance à contre sens), dans le désert ou au milieu des canyons, le voyage d'Hakan est parsemé d’embûches. J'ai partagé ses joies et ses peines, ses réussites et ses échecs. Je l'ai vu évoluer au fil du temps. Sa vie intérieure a gagné en profondeur, sa conscience s'est affinée. C'est un personnage profondément attachant, que j'ai quitté à regret au terme d'un très beau voyage. Je ne l'oublierai pas de sitôt...
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Au loin est un livre très riche, à lire et à explorer.
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La grande force d’Au loin tient à sa saisissante étrangeté, et à l’évocation poignante de la solitude douloureuse de son héros. À cette habileté aussi à créer de somptueux paysages mentaux nés de grands espaces et de déserts qui ne sont jamais vides.
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Ce roman sous tension délivre une évocation puissante de la solitude, un récit d’immigration mémorable, une adroite réinvention du Western traditionnel.
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C’est comme si Herman Melville avait navigué dans l’Ouest américain, plutôt que sur l’océan.
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L’influence de Jorge Luis Borges est palpable dans la prose incisive de Díaz.
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L’affirmation intransigeante des mythes fondateurs de l’individualisme et de la violence est si impeccablement menée dans ce roman que cela relève ni plus ni moins de la subversion. Surréaliste, cérébral et bouleversant au-delà de toute attente.
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Au loin offre quelque chose de nouveau, dans sa subversion de la tradition du Western et, cela faisant, il soulève des questions de fond sur les canons du genre, notamment en ce qui concerne les immigrants et les armes à feu. Tout simplement une sacrée histoire.
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La prose musicale de ce premier roman est aussi foisonnante et surprenante que la quête de son héros.
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Au loin est à placer au rang de classiques tels que Little Big Man de Thomas Berger ou Lonesome Dove de Larry McMurtry.
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Un récit vraiment envoûtant... Une trajectoire magnifique, un hommage saisissant à la beauté
sauvage de l’Amérique.
À propos de l'auteur
« Est-ce que la question de la nationalité importe encore quand on arrive nulle-part ? J’ai été un étranger toute ma vie. Je suis né en Argentine, que j’ai quittée à deux ans pour la Suède, suivi d’un bref retour en Argentine, avant de partir pour Londres, puis New York où je vis depuis vingt ans. C’est une question qui me tient à cœur. » Auteur d’un essai sur Borges, HERNÁN DÍAZ est aujourd’hui directeur adjoint de l’Institut hispanique de la Columbia University. Finaliste du Prix Pulitzer et du Pen/Faulkner Award, Au loin est son premier roman. Il a reçu le Prix Page des Libraires/Festival America 2018.